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"Quitte à être confiné, autant se rendre utile" - Romain, adepte du bénévolat à distance

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Océane Wanecque

30 oct. 2020 • 3 mins de lecture


À l'annonce d'un nouveau confinement, nous recevons le témoignage de Romain, pétillant bénévole qui n'hésite pas à se retrousser les manches. Il a découvert le bénévolat début 2020, pendant le premier confinement et il ne se laissera pas abattre. "Quitte à être confiné, autant que ça soit utile" nous dit-il. Ce sont des milliers de bénévoles qui, comme lui, veulent mettre la main à la pâte et soutenir les initiatives associatives et qui ont du sens dans cette période de crise. Et si vous leur faisiez une petite place ?

Tu as découvert le bénévolat pendant le premier confinement, tu nous racontes ?

À l'annonce du premier confinement, je me suis d'abord recentré sur moi et j'ai fait des activités qui me plaisaient, chez moi. Je me suis vite rendu compte qu'il me me manquait quelque chose et que les loisirs ne suffisaient pas à pallier l'ennui.

J'avais commencé à chercher une mission avant le confinement car je voulais faire du soutien scolaire, et au bout de la deuxième semaine l'association m'a contacté... La responsable me disait que ça n'allait pas être possible de mener des ateliers à cause de la distanciation sociale et tout ça. Moi, j'y connais rien, je lui dis innocemment "mais pourquoi on le fait pas à distance ?". Et c'est comme ça que je suis devenu bénévole pendant le confinement (rires).

Comment tu as réussi à faire ta mission de soutien scolaire à distance ?

Au début, l'association n'était pas très réceptive à ma proposition. C'est galère, il faut choisir les outils, mettre les enfants devant l'ordinateur, il peut y avoir des problèmes de son... Mais j'ai insisté en disant que les enfants ils sont habitués, moi je suis habitué et j'avais vraiment envie de me sentir utile.

En quelques clics, on se connectait sur Google Meet et c'est parti. Donc j'ai insisté auprès de l'association et finalement ils ont accepté de faire un test qui s'est très bien passé. Et tous les bénévoles ont sauté sur l'occasion et ont demandé à faire pareil avec les enfants et les ados qu'ils voyaient avant le confinement.

Est-ce que c'est différent, d'être bénévole sur place et d'être bénévole à distance ?

Non ! Il y a des petites choses qui sont différentes bien sûr... Mais en tout cas pour moi ça n'a rien changé. Je trouvais même les enfants plus concentrés et en plus j'avais pas de déplacement à faire.

On se sent pas un peu seul quand on fait du télébénévolat ?

Pour moi, le bénévolat ça sert à faire des rencontres et partager des moments. Je serais pas resté s'il n'y avait pas une bonne ambiance, même à distance. On avait des réunions régulièrement avec l'équipe encadrante et les autres bénévoles en visio, ça permet de garder du lien et de voir comment tout le monde avance.

Les documents étaient bien faits à mon arrivée, j'avais toutes les infos nécessaires et je n'étais pas perdu au début. Je pense que le bénévolat à distance ça marche pour les gens comme moi si l'association est suffisamment bien organisée et prête à accueillir les bénévoles !

Cette expérience t'a donné le goût du bénévolat. Tu peux nous en dire plus ?

Faire une activité bénévole à distance était tellement simple et j'avais beaucoup de temps donc je me suis dit : "allez, je cherche des nouvelles missions". C'est en cherchant sur Internet que j'ai trouvé Benevolt et j'ai trouvé le site très facile. En 3 clics j'accède à toutes les missions, la messagerie permet de suivre les conversations... Donc j'ai utilisé le moteur de recherche pour trouver des activités dans les domaines qui me plaisent le plus.

Et j'ai découvert des missions que je ne soupçonnais pas. Des choses originales, concrètes. Jusque-là j'avais une vision désuète du bénévolat, alors que là, ça me donnait vraiment envie d'en faire et de m'amuser là-dedans.

Tu peux nous donner des exemples ?

Alors, j'ai aidé des associations à mettre en place leurs réseaux sociaux et ça j'ai beaucoup aimé. Il y avait des missions de recherche de financements, rédiger des appels à projets ou des dossiers de subventions... C'était pas facile mais j'ai appris beaucoup et je me suis rendu compte que c'était pas trop mon truc (rires). Et il y a une mission que j'ai adoré, que j'ai continué à faire après le confinement : je discutais sur Whatsapp avec des personnes étrangères pour qu'elles puissent progresser en Français.

Est-ce que tu vas refaire du bénévolat pendant le second confinement ?

J'ai déjà commencé (rires).

Qu'est-ce que tu dirais à une association qui fait face à ce nouveau confinement ?

De surtout rien lâcher. Toutes les associations ont des projets utiles et bienveillants. Sans elles, pas de vivre ensemble. Il y a plein de gens qui veulent faire du bénévolat, même depuis chez eux il faut leur proposer des missions et s'adapter au contexte. La plupart des missions peuvent se faire à distance avec un peu de créativité et d'aide, proposez-nous des choses !

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